2008 GRECE

Petite sortie à moto avec Dany pour une virée de 12 jours entre Carouge et la Grèce. Traversée de l'Italie du nord jusqu'à Ancone, liaison avec Patras en ferry. Traversée du Péloponnèse pour rejoindre Koroni. Le retour se fera via l'Italie en passant par Florence et Bobbio.


Nous sommes vivants? Alors vivons!

Jour 1 :

Carouge (Genève) – Pettenasco (Italie) 340 km.

Nous partons sur nos bécanes pour notre destination : Koroni. Sur nos machines, mangeant des kilomètres de bitume et comme les conducteurs de trains, avalant le paysage, nous traversons les villes et les fantômes de la route. Un arrêt en Italie, puis une deuxième halte, le temps de sauter dans le Ferry Ancone-Patras, ankylosés par les kilomètres et une nuit froide dans les recoins de Pettenasco.

Départ de Carouge.
Un arrêt pour le déjeuner.
Dans la famille de Michel, Pettenasco.
Par dessus les toits de la ville.
Le Lac d'Orta.
La nuit tombe.
Jour 2 :

Pettenasco - Ancona  520 km.

Le soleil est toujours là, et (presque) toujours fidèle. Il nous suivra tout au long de notre périple. Nous avons notre paquebot qui nous emmène sur l'île du Péloponnèse. Nous rigolons de notre aubaine. Pitas, bières et de puissants diesels sont nos compagnons de voyage. Une nuit sur le bateau.

Sur 'l'autoroute...


...pour Ancona.
Le bonheur tient à peu de chose!
La croisière s'amuse.
Départ d'Ancona sous le soleil.
La traversée.
Arrivée à Patras.


Jour 3 

Ancona – Patras – Olympia (Grèce)  ferry / 220 Km.

Arrivée à bon port (Patras) au tout début de l’après-midi, puis les montagnes, les virages, les gorges de l’enfer. En fait, celles de Vouraikos, en dessous de Diakofto, à l’est de Patras, sur la route d’Athène. Que de noms enchanteurs! Cette route nous mènera à Olympia où mille ans d’histoire seront ingurgités presque aussi vite que le petit café pris à la cafétéria du musée.

La nuit se passe dans l’auberge du coin, un truc de jeunes où nous serons les seuls occupants (peut-on dire "les seuls" si nous sommes deux?)

Les petites motos locales feront du bruit sous nos fenêtres une bonne partie de la nuit.

Dans les gorges...
...de Vouraikos.

Pose goûter.

Un arrêt d'urgence dans les collines.
L'auberge de jeunesse d'Olympia.



Jour 4, 5 & 6 :

Olympia - Koroni 150 km.

Le lendemain, après la visite du site, nous repartons pour le sud. La route de notre choix longera la côte, de Krestena à Koroni, avalée d’une seule traite. Le paysage a changé ! Plus de cols, mais des routes glissantes à travers les oliviers, grasses d’huile de tracteur, d'olives perdues sur la route et écrasées par les utilisateurs locaux. Les machines glissent et quelques frayeurs s’imposent à chaque virage ou accélération excessive.

Pose touriste I.
Au coeur de la ville.

Dans le musée.
Pièces du musée.

Pose touriste II.
Des restes de civilisation.
Nous arrivons dans la soirée, ayant profité d’une halte sur la "Place des Amiraux" à Pylos. Nous jetons nos paquetages à l’hôtel de la place où nous sommes les seuls locataires (ce n'est pas son nom, c’est sa place! Je veux dire l’endroit où il se trouve!) et nous partons pour un apéro bien mérité.

Je retrouve mes marques : la boulangère, Sophia, qui m’avait loué l’appartement l’été passé et le petit café "Elite" sur la place du village.

Sur la jetée, les terrasses de bistrots son toujours alignées, face à la mer, sofas confortables et bières de cinq décis. On se pose sur le dur, les chaises en bois et tables en tôles qui ne manqueront pas d’éveiller l’intérêt de Dany.

Plus tard, je passe voir mon pourvoyeur de terrains potentiels. Un rendez-vous sera pris pour le lendemain.

Petit déjeuner comme à la maison, à la fraîche, puis nous embarquons dans la voiture de notre guide. Dany suit, petite tournée dans la région de Koroni, Longo, Messeni et Asseni. Nous ne visitons que des terrains trop éloignés de Koroni à mon goût. Ceux de Koroni étant déjà hors de prix, je me rabattrais sur un qui se trouve à Messeni, à un kilomètre de Koroni, face à la mer et à la plage de Zaga.

Le reste ne sera que paperasse. Notaire à 40 € et ouverture d’un compte : dépôt 20 €.

Arrivée sur Pylos.
Pylos centre.
Apéro après nous être installé à l'hôtel.
Le terrain et notre guide.
La plage de Zaga.
Le terrain est au bout du chemin.






Jour 7 :

Koroni - Kastro 255 km.

Tout ça nous a pris deux jours et demi. L’après-midi, nous enfourchons nos motos et départ pour Kalamata. Nous repartons en direction de Patras, reprendre le ferry et rejoindre «les motards de la Pentecôte» à Bobbio, petit village dans les montagnes de Ligurie.

La route est choisie pour sa traversée des montagnes, un col ou deux pour le plaisir. Nous traversons les cols, dont le Mont Andritsena sous la pluie, entre Karitena et Krestena. Dommage ! La route était probablement la plus belle et la plus sûre. Nous nous arrêterons un peu plus tard, mouillés, pour enfiler nos combis de pluie. Il faut faire attention, la conduite se fait prudente sous la pluie. Nous redescendons dans la plaine en une heure et retrouvons le soleil.

La faim nous tenaille. Nous nous arrêtons dans un petit port et un petit resto tenu par des Allemands. Une bière et un hamburger plus tard, nous partons sur Kastro, un bled surplombé par un château du 13ème.

Un petit abris, juste pour nous.
Aux abords de Kastro.
Une visite au château s'impose.

Un hôtel rien que pour nous.
Les oranges ne sont pas mûres.
Un arrêt repas...
...chez des Allemands.
Jour 8 :

Kastro – Patras - Ancone ferry / 80 Km.

Nuit bruyante, c’est la fête au village. Lendemain, départ sur Patras, embarquement sur le Ferry, la mer nous recrache le jour d’après sur territoire italien.
Sur l'Adriatique.
Terre!!!

Sur le ferry.

Arrivée à Ancone.

Jour 9 :

Ancone – Florence 425 km.

Nous abordons Ancone avec le soleil et trouvons une route pas trop triste pour rejoindre Florence. Rien de trop transcendant dans le coin et pas vraiment de temps pour batifoler dans les virages. La route est longue. Nous avons deux jours pour rejoindre Bobbio et nos amis. Nous arriverons en fin d'après-midi à Florence, fatigués et un peu tendus (en tout cas, pour moi). Nous recherchons un hôtel. Le premier ne conviendra pas mais le deuxième fait l'affaire, et un parking pour les motos se trouve à proximité. Virée dans la ville, toujours aussi superbe !

Un moment de détente.
Les bords de l'Arno.
Ponte Vecchio.
Fontana del Nettuno.
Détail de la fontaine.

Un arrière train sur la Piazza della Signora
Palazzo Vecchio.
Jour 10 :

Florence - Bobbio 445 km.

Encore une longue journée de routes, mais alors celles-là, superbes. Nous traversons la Ligurie de gauche à droite, et plus encore, puisqu'on se perd dans les montagnes. J'ai d'ailleurs aussi cru perdre Dany qui, tout à coup, piquée par une mouche, est partie à la poursuite d'une voiture qui venait de nous dépasser. Un local qui connait la route comme sa poche. Dany le perdra de vue. Un arrêt dans un village pour faire une pause repas. On retrouve le Fangio du coin qui s'avère être le patron du bistrot.

A Bobbio, nous sommes reçus....

...en grandes pompes.

Attention, René, tu frises la fessée!!!

Petite bouffe et bière fraiche.
Jour 11 :

Bobbio - Bobbio 270 km.

Il faut faire la queue au départ de la virée pour l'essence. La région est truffée de motards en mal de sensations fortes. Nous sommes de la partie. Les pleins faits, départ dans les méandres des routes de Ligurie. Par endroit, ça bouchonne, ailleurs les motards locaux se chronomètrent sur les parcours les plus sinueux. La police veille aux grains. Petit arrêt pour croquer un morceau à La Borella Di Magnani, juste après Pontremoli et départ dans la Vallée di Dobbiana. On arrivera à se perdre, malgré Tom-Tom.

On se prépare pour notre virée du jour.
On fait la queue...
...pour l'essence.
Marc & moi.

Thierry, Memo & Dany.
Pause café...
...pour tous le monde.

La signalisation est en italien. Pas compris!


Avant de se perdre.
Amenez-moi le marteau!
Deux belles dans la nature.


A mon avis, il y a deux photographes.
Jour 12 : (rentrée)

Bobbio - Carouge 300 km.

Rentrée rapide! Dany et moi partons en premier, presque pressés de rentrer. Nous avons douze jours de routes dans les pattes et la fatigue se fait sentir. Charly suit. Un arrêt à Aoste pour un dernier verre avec le groupe, puis départ sur le tunnel du Mont Blanc et l'autoroute jusqu'à la maison, avec des idées plein la tête, pour l'année prochaine!

Prêt pour la rentrée.

Passage du tunnel du Mt. Blanc.

Over the top!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire