2009 CROATIE

Petite sortie entre amis et motos pour une virée de 12 jours entre Carouge et la Croatie. Traversée de la Suisse jusqu'au Grison, liaison avec les Dolomites, passage dans le sud de l'Autriche pour rejoindre la Slovenie et terminer notre course en Croatie, destination Zadar! Le retour se fera via l'Italie, en passant par Lucca, Bobbio et Cocconato.

Jour 1 :

Carouge (Genève) – Poschiavo (Grison); 470 km.

Départ par un temps clément , traversée du Pas de Morgin, puis le Valais de part en part. Nous chargeons les motos sur le train, le col de la Furka est encore fermé le 21 mai. Juste après Oberalppass, Charly mange un mur; Pédale de frein cassé et genou abimé. Grosse enflure a venir et de couleur irisée. Nous continuons sur Coire puis St Moritz. Nous passerons la première nuit a Poschiavo, à deux doigts de l'Italie. Pendant qu'on récupère avec quelque bières, Gg répare le frein de Charly.

Départ de Carouge.
On attend le train pour passer le col.
Oberalppass, il fait pas chaud.
Sur la route pour Poschiavo.
Jour 2 :

Poschiavo – Dobbiaco (Italie) 320 km.

Nous traversons les Dolomites direction Cortina d'Ampezzo. Grosse pluie entre Bolzano et le Passo Falzarego; Dans les lacets de la SR 48, après Canazei, la route est un torrent et nous oblige à nous arrêter. Nous passons Cortina sans nous arrêter, la station chic nous rebute. Nous trouvons un hôtel très sympa sur la place de l'église à Dobaccio, à deux doigts de l'Autriche.

La route est un torrent.
Passo Falzarego.
Départ pour Dobbiaco.
Optimiste, on enlève la combi pluie.


L'église du village.
Jour 3 :

Dobbiaco – Rijeka (Croatie) 380 km.

Traversée d'un bout de Tyrol, juste de l'autre coté de la frontière italienne entre Ambach et Riegersdorf, pour rejoindre la Slovénie. On mange le cochon à Kranjska Gora, puis partons sur la douane pour la Croatie. Nous perdons Gg à la douane, il n'a pas de passeport valable; Bye,bye !
On le retrouvera le lendemain à Sukosan, il est passé par une autre douane, et n'a pas été contrôlé.
Michel, Charly et moi, nous continuons sur Rijeka, nous descendons vers la mer et le soleil. Nous trouvons une chambre chez l'habitant. Petite villa dans les hauteurs, très sympa!

En pleine forme, en Autriche, après l'apéro du matin.
Michel est impatient et surveille la cuisson.

Repos après le festin.

Les virages du col de Bovec sont pavés!!!
Chez l'habitant, vers Rijeka.
Jour 4 :

Rijeka - Sukosan 220 km.

Nous repartons après un petit déjeuner, en direction de Zadar. La route qui longe l'Adriatique est un vrais boulevard, presque un circuit moto. On se lâche complet. Dans un virage, des policiers tentent de tester un nouveau radar mobile, mais n'ont pas le temps de s'en servir; On est passé! Les virages s'enchainent a une vitesse de fou, on se calmera pour prendre le ferry Prizna – Žigljen et rejoindre Zadar. En cherchant un endroit où loger on atterri à Sukosan, où en traversant le village, nous sommes interpelés par une habitante qui nous louera des chambres.

Une route d'enfer!
Le ferry pour l'île de Pag.

La traversée.
Jour 5 &  6 :

Sukosan – Split – Sukosan 300 km.

On y passera trois jours, repos, plage et soleil. Petit village calme avec assez de restaurants pour en changer tout les jours. Une journée à Split, Michel et moi, pendant que Charly et Gg sont à la plage.

Les bobos de Charly.
La plage vue depuis le petit bar à bière. 
Une rue de Split. 
Split.

Sur les quais. 
Notre maison à Sukosan.
Notre port de pêche.
Zadar. 


Architecture Byzantine. 
Vestiges. (je ne parle pas de Michel)
Le port de Zadar.
Jour 7 :

Sukosan – Rijeka 320 km.

Le retour s'organise, le groupe se sépare en deux suite à des divergences d'opinions finissant par "Casse toi, pauvre con". Michel et moi partons a travers les alpes en direction du parc de Plitvice, superbe enchainement de sept lacs se déversant les uns dans les autres sur des kilomètres. Le temps n'est pas terrible et nous passeront pratiquement la journée à rouler sous une petite pluie fine et désagréable. Nous repassons par Rijeka et retournons dormir au même endroit qu'à l'aller.

Le parc Plitvice.
Un petit restaurant sur la route.
Ami, ami avec le "chef".
Jour 8 :

Rijeka – Vignola (Italie) 515 km.

Nous avons deux jours pour rejoindre les six autres du groupe de Pentecôte. (Dany, Marc, Mémo, Patrick, Philippe & Thierry) Nous traversons l'Istrie puis partons sur Triestre. On se jette sur l'autoroute et n'en sortirons qu'à Bologne. De là, nous partons sur Vignola. On mange au pied du château avec une bonne bouteille de vin local. Une grosse nuit de sommeil réparatrice après tous ces kilomètres d'autoroute.

Garibaldi.
Michel.
L'église. 
Le château.
Jour 9 :

Vignola - Lucca 155 km.

Journée tranquille, peu de kilomètre pour rejoindre Lucca; Mais plein de belles route de campagne , débordantes de virages, pour notre plus grand plaisir. Le beau temps et de la partie; Que du bonheur! La ville est superbe, et nous passons la journée à la visiter. On a loué un appartement donnant directement dans l'ancien amphithéâtre de Lucca, dans l'enceinte des murs fortifiés de la ville.

L'amphithéâtre. 

Des ruelles très étroites.
Torre delle Oro.
Les toits de la ville.
Sur le Campanile.

Détail d'architecture. 
Une des multiples fontaines.
Duomo di San Martino.
Jour 10 :

Lucca – Pontremoli - Bobbio 250 km.

Nous partons pour Pontremoli, où nous retrouvons nos amis, et mangeons tous ensembles dans un petit restaurant de la place. Chacun raconte ses aventures. Après avoir mangé, on rejoint Bobbio, sur une route détrempée, et y passerons la nuit.

A la sortie de Lucca.
A l'entrée de Lucca.
Les ruelles de Bobbio.
Bobbio.
Une petite allée discrète.
Jour 11:

 Bobbio - Cocconato 240 km.

Région viticole dans le Piémont, nous rejoignons Cocconato par des petites routes avec des virages, en veux-tu? en voilà! Superbe coin, un peu haut perché, avec des rues pavées et une vue imprenable sur les alpes italiennes. Le soir on mange gastronomique. Puis tous le monde rejoint ses pénates, disséminées dans trois coins différents du village.

La vue depuis la chambre.
Entrée, coté artiste.
Les alpes italiennes.
Jour 12 : (rentrée)

Cocconato – Carouge 320 km.

Rentrée rapide sur Genève, un peu la débandade. Le temps est gris et invite à l'urgence d'éviter la pluie. On se retrouvera tous à Aoste, puis a Martigny pour un dernier verre. Certain passe par le tunnel du Grand St-Bernard, d'autre par le col. Il est vrais que la route est défoncée par des travaux et certaines motos (GSXR et autre Thriumph) ont la peau plus sensible. Puis, rentrée à la maison, avec dans la tête, des idées pour l'année prochaine !

Près pour le dernier départ.
Le col en travaux.
L'équipe, presque complète.



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